Qu’est qu’une zone blanche en téléphonique ?

Ça vous est déjà arrivé de ne plus avoir de réseau, sans forcément être dans un tunnel ou ailleurs ? Impossible d’envoyer des messages, de téléphoner et encore moins d’accéder à internet. Ce phénomène est appelé zone blanche, c’est une zone qui n’est pas du tout couverte par les opérateurs.

Des zones non couvertes

C’est effectivement le cas pour 268 communes en France qui ne bénéficie toujours pas d’une couverture minimale pour téléphoner, nous ne parlons pas de la 3G ou de la 4G, mais bel est bien du réseau téléphonique classique. Cela peut paraître sympathique de se couper de la technologie un moment, mais pour les habitants c’est un vrai manque au quotidien.

Un manque qui se fait ressentir pour les personnes âgées qui ne peuvent plus rester chez elles seules, car en cas de problème il est impossible de prévenir les secours. L’incapacité d’ouvrir une Poste qui fonctionne essentiellement avec un réseau télécom ou encore d’avoir un distributeur d’argent qui est dépendant d’internet.

Car les habitants des zones blanches ne bénéficient pas du réseau téléphonique, mais bien souvent pas non plus du réseau internet, mettant hors de porté tout les services disponibles sur la toile qu’ils soient administratifs, financiers ou même en matière de divertissement.

Une couverture à 100% avant 2018

C’est une promesse du gouvernement, de donner l’accès à ce qui est aujourd’hui une norme, d’avoir accès au réseau internet. Car si pour vous donner son adresse email est banale certains n’en disposent pas. Une réalité qui fait parfois sourire, mais qui existe.

Une promesse du gouvernement Macron d’une couverture totale avant 2018 pour les 267 communes qui devraient voire arriver un réseau téléphonique digne ce nom ainsi qu’une connexion internet via les différents opérateurs nommés pour raccorder les différentes villes.

Une couverture qui coûte très cher pour les opérateurs, c’est en partie une des raisons pour laquelle les zones blanches existent. Une rentabilité nulle, voire une perte d’argent d’installer des infrastructures pour une poignée d’ouverture de lignes.

Les opérateurs n’auront pas débattre sur le prix des installations, c’est en effet le gouvernement qui va couvrir l’ensemble des frais liés aux raccordements.

3000 communes mal couvertes

Il faut également parler des autres communes qui sont aujourd’hui couvertes, mais pas suffisantes pour un usage satisfaisant. C’est le cas des 3000 communes et sites d’intérêts économique et touristique qui devraient progressivement d’améliorer en termes d’infrastructure et passer au minimum à la 3G.

Pour les moments les communes ne bénéficient encore de la 3G, mais du EDGE (2G) qui est suffisant pour téléphoner ou envoyer des SMS, mais qui est insuffisant pour naviguer sur internet ou allumer son GPS.

C’est également aux communes d’accélérer le processus de cabale en finançant une partie du réseau dans la ville. Permettant aux contribuables de bénéfice de la fibre ou d’une meilleure connexion après le déploiement de l’opérateur.